L’ouïe permet d’analyser d’où vient le son et de se situer dans l’espace par rapport à une source sonore grâce à la stéréophonie : les deux oreilles constituent deux sources d’enregistrement des sons ce qui permet un certain relief acoustique.

L’audition est également le sens privilégié de la communication, indispensable au langage parlé car elle permet d’entendre, de décoder et de reproduire les intonations et les rythmes. Ces aspects donnent de nombreuses informations sur le contenu affectif et émotionnel de ce qui est communiqué ce qui permet de fournir une réponse adaptée à l’interlocuteur.

Les enfants polyhandicapés peuvent présenter des déficits auditifs parfois difficiles à déterminer avec exactitude car ce n’est pas parce qu’un enfant ne réagit pas immédiatement à un son qu’il l’entend pas. Et il se peut qu’il ait entendu mais ne puisse décoder et donner sens au bruit, aux mots.

En effet, deux notions sont à distinguer :

• D’une part, « entendre », qui consiste à percevoir un son de manière passive (c’est une capacité importante qui permet de ne pas surcharger le cerveau lorsqu’un bruit de fond sans importance est présent) et est uniquement lié au fonctionnement de l’oreille ;
• D’autre part, « écouter », qui implique une action, celle de prêter attention à ce qu’on entend et y donner sens, ainsi que de se concentrer sur une source sonore lorsqu’une information pertinente est détectée. Cette notion est liée à une activité cérébrale.

Les stimulations auditives sont intéressantes car elles possèdent de nombreux avantages. Les sons et la musique peuvent avoir des propriétés relaxantes, être source de plaisir, d’amusement, offrir des repères ou encore permettre la remémoration de certains souvenirs.